« Art Sciences 2023/2024 E11 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
== Sous la terre elle palpite == | == Sous la terre elle palpite == | ||
''Sous la terre elle palpite'' est une installation imaginée par Maëlle Tocaben et co-produite avec Loïc Pruvost, dans le cadre du Programme de Recherche en Images, Sciences, et Technologies; c'est un partenariat entre l'Ecole Supérieure d'Art de Tourcoing, et Polytech à Lille. Elle comprend une structure en bois, du textile, une image et du son. Elle se présente sous la forme de deux cadres se faisant face, l’un contenant une photo imprimée sur un écran rigide, et l’autre cadre étant recouvert de textile. Le textile est imbibé d’une matière résineuse, qui forme une flaque au sol. Cette matière résineuse est alors observée au microscope, afin de produire l’imagerie qui est imprimée sur l’écran. Le son provient d'enregistrements réalisés à l'aide d'hydrophones, qui permettent de transformer les ondes à travers les liquides, et donc de retranscrire des sons qui échappent habituellement à l'oreille humaine. | ''Sous la terre elle palpite'' est une installation imaginée par Maëlle Tocaben et co-produite avec Loïc Pruvost, dans le cadre du Programme de Recherche en Images, Sciences, et Technologies; c'est un partenariat entre l'Ecole Supérieure d'Art de Tourcoing, et Polytech à Lille. Elle comprend une structure en bois, du textile, une image et du son. Elle se présente sous la forme de deux cadres se faisant face, l’un contenant une photo imprimée sur un écran rigide, et l’autre cadre étant recouvert de textile. Le textile est imbibé d’une matière résineuse, qui forme une flaque au sol par écoulement le long du tissu. Cette matière résineuse est alors observée au microscope, afin de produire l’imagerie qui est imprimée sur l’écran. Le son provient d'enregistrements réalisés à l'aide d'hydrophones, qui permettent de transformer les ondes à travers les liquides, et donc de retranscrire des sons qui échappent habituellement à l'oreille humaine. | ||
Ce projet s'articule autour de recherches à propos des croyances animistes; c'est-à-dire les croyances selon lesquelles tout organisme, objet ou élément naturel possède une force vitale et un esprit. On retrouve à travers cette installation l’idée d’un monde qui échappe à la perception humaine, qui se développe sur un autre rythme, et dont la manière pour nous de l’appréhender serait d’étudier les traces laissées par les animations de la matière. | Ce projet s'articule autour de recherches à propos des croyances animistes; c'est-à-dire les croyances selon lesquelles tout organisme, objet ou élément naturel possède une force vitale et un esprit. On retrouve à travers cette installation l’idée d’un monde qui échappe à la perception humaine, qui se développe sur un autre rythme, et dont la manière pour nous de l’appréhender serait d’étudier les traces laissées par les animations de la matière. | ||
Ligne 14 : | Ligne 12 : | ||
=== Journal de bord === | === Journal de bord === | ||
Jour 1: Nous avons commencé par réaliser plusieurs échantillons de résine, que nous avons mélangé avec du colorant alimentaire. Nous avons ensuite procédé à l'observation et à la prise de vue à l'aide du | Jour 1: Nous avons commencé par réaliser plusieurs échantillons de résine, que nous avons mélangé avec du colorant alimentaire. Nous avons ensuite procédé à l'observation et à la prise de vue à l'aide du macroscope. | ||
[[Fichier:Observation microscope .jpg|gauche|vignette|observation au | [[Fichier:Observation microscope .jpg|gauche|vignette|observation au macroscope d'un échantillon de résine à l'état liquide ]] | ||
[[Fichier:SNAP-111132-0006.jpg|centré|vignette|seconde prise de vue au | [[Fichier:SNAP-111132-0006.jpg|centré|vignette|seconde prise de vue au macroscope]]Nous avons ensuite travaillé sur la structure avec du bois de récupération. Nous avions initialement pensé la sculpture de manière cubique, puis après après avoir constaté que le premier cadre était légèrement asymétrique nous avons pris la décision de traiter la sculpture de façon cohérente et donc d'appuyer sur son aspect organique. | ||
[[Fichier:Charniere 1.jpg|gauche|vignette|pose de charnière sur les angles de la structure ]] |
Version du 25 janvier 2024 à 13:32
Sous la terre elle palpite
Sous la terre elle palpite est une installation imaginée par Maëlle Tocaben et co-produite avec Loïc Pruvost, dans le cadre du Programme de Recherche en Images, Sciences, et Technologies; c'est un partenariat entre l'Ecole Supérieure d'Art de Tourcoing, et Polytech à Lille. Elle comprend une structure en bois, du textile, une image et du son. Elle se présente sous la forme de deux cadres se faisant face, l’un contenant une photo imprimée sur un écran rigide, et l’autre cadre étant recouvert de textile. Le textile est imbibé d’une matière résineuse, qui forme une flaque au sol par écoulement le long du tissu. Cette matière résineuse est alors observée au microscope, afin de produire l’imagerie qui est imprimée sur l’écran. Le son provient d'enregistrements réalisés à l'aide d'hydrophones, qui permettent de transformer les ondes à travers les liquides, et donc de retranscrire des sons qui échappent habituellement à l'oreille humaine.
Ce projet s'articule autour de recherches à propos des croyances animistes; c'est-à-dire les croyances selon lesquelles tout organisme, objet ou élément naturel possède une force vitale et un esprit. On retrouve à travers cette installation l’idée d’un monde qui échappe à la perception humaine, qui se développe sur un autre rythme, et dont la manière pour nous de l’appréhender serait d’étudier les traces laissées par les animations de la matière.
Cahier de travail
Matériel
Journal de bord
Jour 1: Nous avons commencé par réaliser plusieurs échantillons de résine, que nous avons mélangé avec du colorant alimentaire. Nous avons ensuite procédé à l'observation et à la prise de vue à l'aide du macroscope.
Nous avons ensuite travaillé sur la structure avec du bois de récupération. Nous avions initialement pensé la sculpture de manière cubique, puis après après avoir constaté que le premier cadre était légèrement asymétrique nous avons pris la décision de traiter la sculpture de façon cohérente et donc d'appuyer sur son aspect organique.