Art Sciences 2023/2024 E11

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Sous la terre elle palpite

Sous la terre elle palpite est une installation imaginée par Maëlle Tocaben et co-produite avec Loïc Pruvost, dans le cadre du Programme de Recherche en Images, Sciences, et Technologies; c'est un partenariat entre l'Ecole Supérieure d'Art de Tourcoing, et Polytech à Lille. Elle comprend une structure en bois, du textile, une image et du son. Elle se présente sous la forme de deux cadres se faisant face, l’un contenant une photo imprimée sur un écran rigide, et l’autre cadre étant recouvert de textile. Le textile est imbibé d’une matière résineuse, qui forme une flaque au sol par écoulement le long du tissu. Cette matière résineuse est alors observée au microscope, afin de produire l’imagerie qui est imprimée sur l’écran. Le son provient d'enregistrements réalisés à l'aide d'hydrophones, qui permettent de transformer les ondes à travers les liquides, et donc de retranscrire des sons qui échappent habituellement à l'oreille humaine.

Ce projet s'articule autour de recherches à propos des croyances animistes; c'est-à-dire les croyances selon lesquelles tout organisme, objet ou élément naturel possède une force vitale et un esprit. On retrouve à travers cette installation l’idée d’un monde qui échappe à la perception humaine, qui se développe sur un autre rythme, et dont la manière pour nous de l’appréhender serait d’étudier les traces laissées par les animations de la matière.

Cahier de travail

Matériel

Journal de bord

Jour 1: Plusieurs échantillons de résine époxy ont été réalisés dans un premier temps, ils sont constitués d'une résine et d'un agent durcissant mélangés avec du colorant alimentaire de couleur verte. Une observation et une prise de vue à l'aide du macroscope ont ensuite été réalisées afin d'obtenir les figures 1 et 2 présentées ci dessous:

figure 1: observation au macroscope d'un échantillon de résine à l'état liquide (zoom x1,6)
figure 2: seconde prise de vue au macroscope (zoom x3)


La structure portant la toile qui sera ultérieurement imbibée de résine a été réalisée à partir de bois de récupération. Initialement pensée de manière cubique, il a finalement été décidé de réaliser une structure aux formes plus organique après la réalisation d'un premier cadre aux formes légèrement asymétriques. Ce choix s'inscrit dans une volonté de cohérence avec le premier cadre réalisé.

pose de charnière sur les angles de la structure
assemblage du premier cadre

Jour 2: Nous sommes retournés au laboratoire des matériaux pour observer nos échantillons de résine désormais solide. Nous avons alors pu constater un phénomène étrange: selon l'angle d'observation, la luminosité de la pièce et la couleur du support, notre échantillon vert apparaît partiellement voir complètement rouge.